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Depuis deux jours, je suis tombée très malade. J'ai une gastro très sévère. Je perds toute mon eau, et je n'arrive pas à boire suffisamment vite pour la récupérer. J'ai du mal à manger, et j'ai des crampes atroces au ventre, ça me clou au lit. Quand est-ce que ça va s'arrêter ? J'en ai marre d'être dans ce lit toute la journée...

Petite histoire fictive de Louise : Louise Berlin est comme perdue dans The Age, elle erre. Elle a l'impression que tous les autres de l'histoire l'ont laissé là au bord de la plage, près de cet immense bunker. Elle a laissé Wendy. Elle a mal. Quelque chose comme une épine lui déchire le talon. Une douleur électrique. Une plaie ouverte par laquelle le sang ne cesse de couler. Louise est seule face à cette putain de plage, le dos tourné à cette putain de ville dévastée... Dévastée... Elle écoute au loin les notes fantômes qui s'échappent du Mandalay Club. Putain mais s'ils sont tous partis je vais devenir quoi moi ? Où est Armand ? Pourquoi ne me parle-t-il plus ? Pourquoi ne parle-t-il plus à personne ? Je suis triste, incroyablement triste, se dit Louise. Il n'y a rien à fait que d'attendre que tous reviennent. Physiquement et mentalement. J'ai BESOIN d'eux pour vivre. J'ai besoin de ma deuxième moitié d'âme pour exister en entier. Je ne suis que la moitié de moi-même, que l'enveloppe physique mais à l'intérieur c'est pourri, vide, creux, à rempli sans cesse faute de mieux, d'alcool, de nourriture, de fumées étranges et nocives. S'ils meurent, je me jette de la falaise. Ca va pas. Louise ça va pas du tout là, qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois faire pour être avec eux ? Où sont-ils ? Pourquoi je suis là ? Et Wendy ? C'est une prison, c'est un cauchemar, je voudrais que la milice m'arrête et me tue. Le couvre feu, je ne le ferais pas, ils m'enlèveront, ils me tueront, je m'en fous. Revenez, venez me chercher, je veux pas rester sur cette plage sans vous, je ne veux pas rentrer dans le bunker sans vous, je ne veux pas marcher sans vous, je n'arrive pas à avancer sans vous, je peux pas vivre sans vous.. Venez, vous êtes l'une des rares choses qu'il m'est indispensable d'avoir pour rester là. Je suis perdue, complètement perdue, dans un univers que vous devriez rempli pleinement, mais où les anges passent et disparaissent dans le nullepart... Je ressens un profond malêtre impossible à soulager. Qu'un ange me prenne dans ses bras, pour que je puisse me reposer l'esprit. Amnésie.

photos ci-dessus : dieu

Rdv le 17 septembre... Je reçois mon nouvel ampli basse lundi matin, inutile de préciser à quel point je suis impatiente... Et après résidence dans un endroit top secret à l'abris des regards et des oreilles...

Je ne suis pas quelqu'un d'honnête vraiment. Enfin je le suis lorsque ça m'arrange. Je le suis au moins, enfin j'essaye vraiment, envers moi-même. J'essaye le plus possible de ne pas me tromper, et si jamais c'est le cas, je me dis que c'était pour apprendre quelque chose de cette erreur. C'est super optimiste dans la forme mais ça ne l'est pas tant que ça en réalité. C'est vrai que je peux être hypocrite ou caméléon avec certaines personnes pour me protéger. Je ne suis vraie qu'avec ceux et celles qui le sont avec moi. La question est... comment savoir qui est vrai ou qui joue un jeu ? Puisque oui j'en joue un moi aussi. Il faut user de masques je pense pour ne pas sans arrêt être blessé ou déçu. Laisser tomber le masque pour montrer son vrai visage je crois que ça ne se décide pas comme ça un beau jour. Je pense que l'on arrive à sentir la personne. Je pense aussi que l'on se trompe parfois. Que l'on peut se faire violemment poignarder dans le dos mais que la rancœur le sert à rien. A rien pour soi. Le mépris de l'ignorance reste encore la chose qui fait le plus mal. Croyez moi. Je ne sais pas pourquoi je commence par écrire un truc pareil. N'allez pas croire que je suis sincère. Enfin non... croyez ce que vous voulez. Mais soyez prudent quelque fois, entre ce que vous voyez et ce qui est vrai.

Je me suis toujours demandée si je serais capable d'habiter à Paris. Je veux dire, à l'année, avec la routine, avec l'emploi du temps... Je sais que Berlin je pourrais. Mais Paris... c'est une ville tellement étroite, et arrogante... Et attention, je dis ça sans méchanceté, parce que vraiment j'adore Paris. La seule chose que je reproche à cette capitale c'est que tout est centré sur elle. C'est pour ça que j'essaye de m'imaginer habitant là bas, parce que je me dis qu'au bout d'un moment je serais peut être obligée d'aller vivre là bas, ou à Berlin... je ne sais pas. On ne peut pas savoir ça de toute façon vous me direz. On ne peut rien savoir de l'avenir puisque ça n'existe pas. On ne peut rien savoir du passé puisque ça n'existe plus. La seule chose que l'on peut savoir ce sont les souvenirs qui perdurent dans le présent. Mais il paraît, que l'on peut se souvenir de l'avenir... j'aimerais vraiment voir la thèse de ça (physique quantique). J'ai envie d'écrire et d'écrire sans réfléchir, sans rien dire précisément, sans rien construire non plus juste écrire pour écrire et tâcher le temps de mes sales mots.

A pure person. J'aimerais vraiment me retrouver au milieu d'un immense champ de blé ou un champ en friche et attendre que le vent me recouvre complètement d'insectes ou de feuilles. Il n'y a plus qu'à laisser couler le temps, redevenir cette plaque de marbre que rien ne peut ni atteindre ni pénétrer ni détruire. Je crois très fort en nous, je crois très fort qu'on peut défoncer tous les murs, et aller envoyer se faire foutre les petits parasites nocifs. Je crois très fort. Nous sommes les quatre points cardinaux, les quatre cavaliers de l'apocalypse, les quatre saisons, les quatre angles d'un carré, les quatre mousquetaires même s'il le faut. Bon je déraille. Je veux aller loin, aussi loin que peut nous emmener notre vaisseau onirique.

Je n'ai rien à vous dire, d'abord pour me protéger moi. Evasions, évasive, et... Suede ça va super bien comme musique en voiture. Mais ce que je préfère c'est le cd de techno minimale berlinoise. Alors ça, pour conduire, c'est vraiment magique. Je vais passer quelques jours chez ma mère, histoire de garder un peu la maison et nourrire le chat. Parce que lui faut le nourrire, il n'est pas sur Mars. Et puis... non rien. Pleins de projets à aboutir et très peu de temps... Je dois me débrouiller pour que tout rentre, au moins contrairement à l'année dernière, cette fois ci je n'ai pas une seconde d'ennui.. Alors je vous laisse.