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Blog de Louise B. - Parapluiesurlaluneparalunesouslapluie
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23 février 2009

J-4

PA080053Moi. Dans quatre jours je dois rendre un dossier, rien n'est encore prêt mais tout le sera au moment venu.
Ce matin je me suis réveillée avec les mots de Sobibor. Ce livre est génial. Ce livre me parle. C'est pas un livre à lire si vous voulez voir la vie en rose. Il est plutôt difficile puisqu'il parle de Sobibor (camp d'extermination polonais) et de l'anorexie d'une fille appelée Emma. J'ai un peu peur de ce qui va arriver mais je vais bien, c'est ça le plus étrange, je vais bien parce que je sais que ce qui va arriver je vais pouvoir l'affronter. Je sais que j'ai les bagages nécessaires pour le faire. Alors bien sûr parfois je me remets en question, parfois j'ai des doutes, mais qui ne doute pas à un moment donné de son existence ? (les plantes vertes peut être ? hum ? pas démontré...) Est-ce que je vais réussir à affronter cette image ? Cette image là d'un roc obligé de combattre allongé dans des draps blancs ? Je promets d'aider à combattre, je fais après tout partie de l'armée des petites filles de Fiodor Dostoïevski, non ? Je suis forte et fragile, moi je dirais. Forte comme quelqu'un qui s'accroche comme une forcenée à ses rêves et à ses ambitions, fragile comme un être humain peut l'être. Je crois que je découvre chaque jour que je suis un être humain et cette découverte m'effraie un peu. Ben oui, c'est plutôt effrayant de se rendre compte de tout ce dont je suis capable et toutes ces capacités qui sont enfermées à l'intérieur de moi et qui attendent d'être ou non utilisées, un peu comme un jeu de carte qui attend d'être joué. Parfois il arrive que l'on passe son tour... On attend la nouvelle donne pour pouvoir de nouveau confronter son jeu à celui de la vie. Ce qui j'écris est assez solennel, c'est vrai, mais merde, j'ai aussi cette liberté là d'écrire ce que je veux, ce dont j'ai besoin et envie. Il est 11h47, je vais aller boire un café, j'entends les enfants qui courent dans la maison, ils crient, ils parlent, ils renversent la barraque, ils vivent de toute leur force, sans vraiment le savoir...

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