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Blog de Louise B. - Parapluiesurlaluneparalunesouslapluie
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9 avril 2011

Nicht mehr Angst haben.

Les gens, dehors, sourient, profitent. Le printemps. Enjoy. Je les hais. Aimez donc cette putain de saison. Pendant ce temps quelque part il fait nuit. Pendant ce temps... c'est l'hiver. J'aime autant que vous me perdre dans les rues de la ville la nuit, mais avec les yeux déconnectés du monde. Avec le cerveau ultra-sphérique. J'aime ça. Enivrez vous. Brothers and Sisters. "So listen pretty babe why don't we jump in any train ? to draw nearer to the storm, she said "i don't like rain". Je suis écoeurée. Moi j'aime cette pluie d'été. Et puis, ici, le soir, les berges du rhône, tous ces gens, ivres, en attente d'une mort dont ils ne croient qu'à moitié. Je crois très fort en la mort. Je crois que c'est quelque chose de doux. De calme et tranquille. Sauf dans Trouble Everyday de Claire Denis. C'est un très beau film. Je l'ai regardé deux fois de suite hier soir. Hier nuit. Un fauve, une femme, humaine, mais fauve. Elle happe les hommes, elle les dévore, joue avec le corps agonisant, le sang, partout, c'est beau, je n'arrive pas à regarder l'écran et puis je regarde. Et puis c'est incroyablement anatomique. L'image, oui. Elle est anatomique. Le film est un corps. L'image de ce film articule le corps. Je crois bien, je sais, que je vais faire mon dossier sur ce film en particulier. Et puis il y a le puma, qui a dans ses bras une proie qu'il ne touchera jamais. Et la nuit dans les vestiaires des femmes de chambre de l'hôtel, il s'approche, lentement, embrasse, happe à son tour, et dévore. La proie meurt dans l'amour. Elle meurt dévorée très lentement. Ca fait mal, c'est très douloureux et cruel, mais c'est très beau.

Ah je ne sais pas... si la frontière existe réellement. Entre ce que j'imagine et ce qui est vrai. Je vois bien la différence, mais les deux vont ensembles. C'est indéniable. Le ciel est bleu, c'en est presque violent cette couleur. Bleu crevant les yeux. Je rêve d'un ciel en négatif. D'un paysage en négatif, avec des poissons volants. "Penses-tu quitter la vie sans t'en aller, Si ton corps se balance, verras-tu plus loin, Ou est-ce de la transe, dont tu as besoin ?"

Anyway. Ecrire pour ne rien écrire.

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