Fin d'un jour sans fin.

Ils mangeaient des pizzas, buvaient du champagne, étaient assis au fond de leur siège, le dos tourné à la scène. Les groupes s'enchaînaient un à un, styles divers, et parfois avariés. La basse n'a pas démarré comme prévu. 20 minutes c'est trop court. C'était bien, mais je ne sais pas si c'était aussi bien que ça. Anyway. Je crois que je ne suis pas faite pour cette ambiance gerbesque. Mais les amis sont toujours là, eux seuls sont capables de juger l'évolution de nos prestations.

Ce matin j'ai couru. J'aime bien courir, mais le dimanche c'est vrai qu'il y a beaucoup de monde sur les quais. J'ai même couru trois minutes de plus et dépassé des coureurs pour la première fois. Journée banale, comme un dimanche banal. Et demain tout recommence. Je ne me sens pas si mal en ce moment, mais c'est pas la joie suprême non plus.

J'aimerais que les choses soient claires, et simples, pour une fois.
Claires comme une vitre propre avec une mouche posée dessus pour être sûr qu'il y a une vitre et non une absence de vitre. Claires comme un filet d'eau de montagne qui coule d'une source pure un matin à 7h au mois de juillet. Et puis simples comme la réaction que l'on a quand on se brûle, simple comme le réflexe de respirer, simple comme les questions qu'on n'a pas à se poser quand il faut agir et vite. Instinctives ? Pas à ce point tout de même encore que... warum nicht ?

J'ai décidé que la prochaine couleur de mes cheveux sera le brun foncé, genre mousse au chocolat noir ou chevelure nocturne, comme princesse Sarah quoi. J'ai pas honte de regarder encore à mon âge cet anime japonais datant de 3 ans avant ma naissance. Le film aussi il est bien. C'est un film que j'aimerais voir à le suite de Un jardin secret. Les histoires se ressemblent : une petite fille qui rentre des Indes parce que ses parents sont morts (ou juste la mère). Elle arrive en Angleterre chez son oncle qu'elle ne connait dans un immense Manoir lugubre et froid, ou alors elle se retrouve dans Londres du XIX dans une maison, un pensionnat de jeunes filles riches.
Je divague je divague.

N'oubliez pas de rêver, de garder vos rêves dans votre tête, bien au chaud, à l'endroit le plus doux.